On constate que les jeunes sont de plus en plus nombreux à recourir aux opérations esthétiques, par exemple dans le but d’avoir un nez plus droit, un fessier avec plus de volume, une taille plus fine, etc. Malgré qu’on vît actuellement dans une situation délicate suite à la pandémie du covid-19, la médecine et la chirurgie esthétiques continuent de faire de plus en plus d’adeptes, parfois tout juste majeurs. Depuis 2019, les 18-34 ans font désormais plus de chirurgie que les 50-60 ans, selon une étude d’une organisation spécialisée dans les dernières avancées dans le secteur de la chirurgie esthétique et la dermatologie.

En moyenne dans le monde, 490 millions de nouveaux utilisateurs se sont inscrits sur Facebook, Instagram et consort en 2020, soit environ 13 % de plus qu’en 2019, selon un rapport publié en janvier dernier par les entreprises spécialisées dans l’analyse des médias sociaux We Are Social et Hootsuite.

Influence des réseaux sociaux

Dans nos jours, la migration des gens vers la médecine esthétique est devenue plutôt une tendance, guidée par les réseaux sociaux. Il est bien connu que les réseaux sociaux servent de modèle pour ceux qui veulent se faire opérer et qui finissent par tous se ressembler. Avec les réseaux sociaux, on en vient à penser que si on ne prend pas des photos et qu’on ne les partage pas, on n’existe pas. La frontière est devenue confuse entre apparence et existence.

Il y a quelques éléments qui peuvent justifier ce grand succès de la chirurgie esthétique auprès des jeunes autour du monde. On cite les selfies et photos retouchés et filtrées dans les réseaux sociaux, ce qui ont accéléré la course aux injections et autres opérations. Même en temps de confinement, la tyrannie de l’apparence s’imposait toujours sur les outils de communication numérique. On a pu voir lors de visioconférences sur Zoom des filtres pour apparaître maquillé à l’écran.

Une pratique banalisée sur les réseaux sociaux

Il est très remarqué que les réseaux sociaux sont dominés par visages célèbres et surtout les candidats de télé-réalité. Il est logique que les spécialistes de l’esthétique décrivent ces réseaux comme Instagram, Snapchat ou encore Facebook comme de “l’internet-réalité”, où chacun livre une représentation de soi “très cliché”. Ces candidats ont souvent recours à une intervention de chirurgie esthétique : parmi les influenceurs les plus suivis, on compte Kylie Jenner et Kim Kardashian, qui ont assumé publiquement leurs passages répétés sur le billard. Malheureusement il existe plusieurs influenceurs qui ont assisté à rendre la chirurgie esthétique banale et facile à prendre.

Il est noté que les méthodes médicales sont dans nos jours plus accessibles et plus rapides, comme les injections de botox, ce qui a contribué à élargir ce phénomène. L’oppression esthétique a toujours était là dans la société, mais à savoir que les interventions esthétiques étaient surtout accessibles aux gens riches surtout que la reste de la population, alors que maintenant, la pratique est bien plus horizontale, démocratisée et décomplexée. Aujourd’hui, on peut demander des injections à Noël comme on demanderait des baskets ou un sac ! Mais ce n’est pas juste un achat, ça touche le corps.

Dans le cas où on reste dans la facilité d’accès à cette médecine esthétique qui continue d’être présente, une véritable dépendance pourrait s’accentuer chez les jeunes patients. Puisque les effets des injections ne durent désormais que quelques mois, et il y a la tentation de les refaire régulièrement. Une nouveauté à l’échelle de la planète “très inquiétante” selon les spécialistes du domaine. Il est clair que la médecine esthétique n’arrange rien aux problèmes plus profonds de ces jeunes, qu’il faut traiter par un travail de fond”.