Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce mercredi que 128 interpellations ont eu lieu en lien avec le trafic de crack à Paris.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a salué mercredi l’évaluation de la préfecture de la police de Paris sur le dossier brûlant de fissure dans la capitale.
Entre le 20 juillet et le 20 août, 128 personnes ont été arrêtées, trois fois plus que l’année dernière à la même époque, a déclaré le ministre, ajoutant que le « volume de crack saisi en 15 jours correspond à l’ensemble du volume saisi en 2021 ».
A lire également : L’UFC-Que Choisir déconseille d’acheter des stylos-billes aux enfants
« C’est bien, mais ce n’est pas assez, vous savez qu’il va devoir frapper beaucoup plus fort, le crack n’a pas besoin d’être réduit mais détruit », a déclaré Gérald Darmanin, affirmant que le crack « reste le plus grand sujet de Paris ».
Lorsque Laurent Nunez est arrivé à la Préfecture de Police le mois dernier, Gérald Darmanin a demandé au nouveau préfet de « lui proposer pour la rentrée des solutions pour lutter définitivement contre ce fléau » du crack, une substance dérivée de la cocaïne.
Un « dialogue franc » avec les pays concernés
« La volonté du préfet de police est de démanteler le marché libre du crack et nous ne tolérerons pas qu’il soit reconstitué ailleurs », a poursuivi le ministre mercredi devant le maire de Paris, Anne Hidalgo, lors de la cérémonie du 78ème anniversaire de la libération de Paris à la Préfecture de Police.