mercredi, juillet 9, 2025
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On a testé un week-end sans voiture (et on a survécu avec style)

Vous avez déjà tenté de partir en week-end sans voiture ? Juste avec vos jambes, un train et votre sac ? Non ? C’est que vous avez encore un doute sur la faisabilité du truc (ou vous tenez trop à votre coffre de 400 litres).

On a voulu savoir si on pouvait vraiment profiter, se détendre, visiter, et même se la couler douce… sans volant ni bouchons.

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Bonne nouvelle : on a découvert des endroits canons, des gens sympas, et des moments qu’on aurait ratés en roulant à toute allure (parce que oui, on regarde rarement les paysages depuis le périphérique).

Alors, on vous raconte tout : nos galères, nos trouvailles, et pourquoi on repartirait demain (en basket et avec un billet de train, pas un plein d’essence).

On vous voit déjà paniquer : non, vous n’allez pas tout porter sur le dos

Le premier stress, c’est souvent le sac. Sans voiture, impossible de caser trois tenues “au cas où”, le sèche-cheveux et les bottines qui ne servent jamais. Mais c’est justement là que le tri fait du bien (et au passage, vos épaules vous disent merci). On a misé sur du simple, du pratique, et un tote bag pour le marché du dimanche (oui, on a pensé à tout).

Et franchement, ça suffit largement. On a eu chaud, on a eu froid, on s’est pris la pluie – et on a survécu avec une seule paire de baskets.

Le vrai avantage ? On ne se traîne pas une valise de 12 kilos dans des escaliers de gare ou sur des chemins en terre (ça sent le vécu, hein). Et au retour, on a moins cette sensation d’avoir déménagé pour deux jours.

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Le train, c’est pas ringard (et ça peut même être stylé)

On a réservé nos billets en ligne, on a trouvé des horaires qui nous laissaient le temps de dormir un peu (mais pas trop). Et une fois à bord, surprise : tout le monde n’est pas en train de râler ou de téléphoner en criant. C’est calme, c’est propre, et on peut lire ou somnoler sans scrupule (oui, on a fait les deux).

Et pour une fois, pas besoin de se concentrer sur un GPS mal luné ou de faire le plein en rase campagne. On monte, on s’assoit, on descend au bon arrêt. Rien à gérer.

Mention spéciale pour les petites gares mignonnes et les cafés à emporter sur le quai (prévoyez un gobelet réutilisable, quand même). Et surtout, vous arrivez détendu.e, pas avec les nerfs à vif à force de klaxons.

Oui, on peut se déplacer sans voiture (et sans perdre une demi-journée)

Sur place, tout se fait à pied ou à vélo. On a loué un vélo dès l’arrivée, et on a arpenté les petites routes, cheveux au vent (enfin… avec un casque moche, mais sécurisé).

Les distances sont souvent plus courtes qu’on le pense. Et marcher, ça fait du bien (au corps, mais aussi à la tête). On découvre des petites rues, des points de vue cachés, des restos où on ne serait jamais allé si on avait roulé.

Et quand c’est un peu loin ? Il reste les navettes locales, les bus ou même les bateaux selon la destination (oui, il existe des endroits où l’on prend un bateau comme d’autres prennent le métro). Bref, on ne reste pas coincée sur place à regarder les autres passer.

Le kiff ? Avoir le temps de respirer (et de ne rien faire)

En vrai, ce week-end sans voiture, ça ressemble à une parenthèse. On n’a pas couru partout. On n’a pas checké une liste de “choses à voir absolument”. On a traîné. On a bu un café trop long. On a passé une heure à lire sur un banc, sans penser au retour (et sans surveiller un horodateur).

Le rythme change, la perception du temps aussi. Tout paraît plus lent, plus doux, plus simple. Et à aucun moment on ne s’est dit “mince, on aurait dû prendre la voiture”.

Alors oui, vous pouvez vous offrir une vraie coupure, sans avoir besoin de démarrer un moteur. Et vous allez voir : c’est vraiment agréable (même si votre téléphone n’a capté qu’une barre tout le week-end).

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