mercredi, juillet 9, 2025
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Les 7 erreurs à éviter absolument lors de la création d’entreprise aux Émirats Arabes Unis

Les Émirats Arabes Unis attirent chaque année des milliers d’entrepreneurs internationaux grâce à leur environnement fiscal avantageux et leur position stratégique. Cependant, nombreux sont ceux qui commettent des erreurs coûteuses par méconnaissance du système local. Avant de vous lancer dans le processus pour ouvrir une entreprise à Dubai, voici les 7 pièges les plus fréquents à éviter absolument.

1. Choisir la mauvaise free zone sans analyser son activité

L’une des erreurs les plus communes consiste à sélectionner une free zone uniquement sur la base du coût, sans considérer la compatibilité avec son secteur d’activité. Chaque free zone de Dubaï a ses spécificités : DIFC pour les services financiers, DMCC pour les matières premières, ou encore Dubai Internet City pour les technologies.

Conséquence : Restrictions d’activité, coûts cachés et complications administratives ultérieures.

2. Sous-estimer les coûts réels de création et de fonctionnement

Beaucoup d’entrepreneurs se focalisent uniquement sur les frais de licence, oubliant les coûts annexes : visa, bureau physique obligatoire, frais bancaires, attestations diverses. Le budget initial peut facilement doubler si ces éléments ne sont pas anticipés.

Piège fréquent : Les « packages tout compris » à prix attractifs cachent souvent des frais supplémentaires obligatoires.

3. Négliger les exigences de « substance économique »

Depuis 2019, les Émirats appliquent strictement les règles de substance économique. Une entreprise doit prouver qu’elle mène une activité réelle sur le territoire : employés locaux, bureau opérationnel, décisions prises localement.

Risque : Amendes importantes et risque de radiation de l’entreprise.

4. Mal choisir son partenaire local (pour les mainland companies)

Pour les sociétés créées en dehors des free zones, un partenaire émirati détenant 51% des parts est obligatoire. Beaucoup d’entrepreneurs négligent cette étape cruciale et se retrouvent avec des partenaires peu fiables ou des accords mal définis.

Erreur classique : Accepter le premier partenaire proposé sans vérifier ses références et sa réputation.

5. Ignorer les spécificités bancaires locales

L’ouverture d’un compte bancaire aux Émirats est plus complexe qu’ailleurs. Les banques exigent des garanties importantes, des dépôts de garantie conséquents et une justification détaillée de l’activité. Certains entrepreneurs découvrent ces contraintes après avoir créé leur société.

Problème récurrent : Les banques peuvent refuser l’ouverture de compte si le business plan ne correspond pas à leurs critères internes.

6. Sous-estimer l’importance du visa et des permis de travail

Créer une société ne donne pas automatiquement droit au visa de résidence. Les conditions varient selon la free zone et le type d’activité. De plus, chaque employé nécessite un permis de travail spécifique, avec des coûts et des délais à prévoir.

Surprise fréquente : Découvrir que le visa obtenu ne permet pas de résider en permanence aux Émirats.

7. Négliger la conformité continue et les renouvellements

Une fois l’entreprise créée, les obligations ne s’arrêtent pas. Licences à renouveler annuellement, rapports à soumettre, audits obligatoires selon la taille de l’entreprise. Beaucoup d’entrepreneurs négligent ces aspects et se retrouvent en situation irrégulière.

Conséquence : Pénalités, suspension d’activité et complications pour les renouvellements futurs.

Conclusion

Ces erreurs peuvent transformer votre projet entrepreneurial en cauchemar administratif et financier. La clé du succès réside dans une préparation minutieuse et une compréhension claire des règles locales. N’hésitez pas à vous entourer de professionnels expérimentés pour éviter ces pièges courants et maximiser vos chances de réussite aux Émirats Arabes Unis.

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